L'Union Locale sur le ouèbe


Désormais, pour suivre l'Union Locale CGT de Cherbourg, il faut se rendre sur :

dimanche 27 septembre 2015

Chiffres du chômage août 2015 Nous n’en avons pas fini avec la dégradation des emplois

Communiqué de la CGT sur les chiffres du chômage d’août 2015
Les chiffres du chômage pour le mois d’août 2015 viennent d’être communiqués, ils montrent que nous n’en avons pas fini avec la dégradation des emplois malgré les politiques d’aides aux entreprises sans conditions ni contrepartie.
Catégories Août Sur un an
Chômage des jeunes - 0,1 + 0,4
Chômage des seniors + 1,4 + 9,4
Chômage de longue durée + 0,3 + 7,5
Chômage de très longue durée + 1,1 + 18,6
Total catégorie A + 0,6 (+ 20 000) + 4,6
Total toutes catégories + 0,2 (+ 8 400) + 6,7
Quelques jours avant, le comité de suivi du CICE a rappelé que ce crédit impôt n’allait pas vers les entreprises pour lesquelles il a été mis en place. Ce sont 18 milliards d’euros de cadeaux donnés aux entreprises en question. Le total des aides dépasse même les 200 milliards.
Où sont les créations d’emploi ?
Les chiffres du chômage nous montrent qu’une fois de plus, les politiques d’austérités menées en Europe et en France, sont un véritable échec.
Il est urgent d’opérer un changement de stratégie politique, permettant une vraie relance de l’emploi.
Nous ne pouvons poursuivre dans cette voie qui nous mène droit dans le mur. Il nous faut revoir les conditions de financement de la protection sociale, combattre la précarité et responsabiliser également les employeurs.
Le renforcement des contrôles des demandeurs d’emploi n’est qu’un artifice pour les culpabiliser et tenter de faire baisser le chiffre du chômage par des radiations.
Les moyens doivent être donnés à Pôle emploi pour qu’il puisse remplir ses missions au service des chômeurs et non pas contre eux.
La CGT, pour porter une autre politique, appelle l’ensemble des salariés, retraités et demandeurs d’emploi à participer aux rassemblements et manifestations qui auront lieu le 8 octobre prochain.
Montreuil, le 24 septembre 2015

Loi transition énergétique - La stratégie bas carbone pour partie à côté de la cible COP 21

La stratégie nationale bas carbone (SNBC) traduit la loi transition énergétique pour une croissance verte (LTECV). La CGT avait déjà expliqué qu’elle était loin de répondre aux enjeux de la lutte contre le changement climatique. La CGT en contestait et conteste en particulier quatre points de la LTECV :
  • La diminution de 50% de la consommation d’énergie à l’horizon 2050, paraît irréaliste compte tenu de notre démographie, des moyens nécessaires pour isoler massivement l’habitat ainsi et que de la nécessaire réindustrialisation du pays,
  • La réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mix énergétique national en 2025, arbitraire et sans rapport avec la réduction des émissions de GES, alors que les ENR ne sont pas prêtes à prendre le relais dans ces proportions.
  • La privatisation des barrages hydrauliques, producteurs d’une électricité décarbonnée à faible coût et éléments clés pour l’équilibre énergétique, la gestion de l’eau et le redémarrage des centrales,
  • Le peu de place réservé par la loi a l’enjeu des transports ainsi que : l’absence d’investissements vers les modes alternatifs à la route et de mise en œuvre d’ une politique multimodal intégrant tous les modes, le dumping social, environnemental et économique du transport routier dont les coûts externes (pollution, entretien des infrastructures, etc.) sont supportés par les impôts des citoyens.
A l’heure où la France va présider de la COP, multipliant les annonces incantatoires sur la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, elle publie un projet de SNBC qui ne permet pas d’y parvenir dans de bonnes conditions. La CGT relève que l’avis soumis du CNTE du 23 septembre constitue surtout un « relevé de dissensus ». C’est le reflet des divergences de positions lors du débat national transition énergétique qui a précédé la LTECV et aux avis émis dans les travaux législatifs préparatoires.
Cependant, la CGT estime que des éléments importants de l’avis du CNTE pointent avec raison des insuffisances de mesures ou d’engagements, transversaux ou sectoriels, du projet de SNBC. (Cependant,) la CGT a (porté) fait prendre en compte de nombreux amendements portant sur la mise en œuvre efficace de la réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre, comme celle de l’empreinte carbone de la France. Ainsi, entre autres, les liens à renforcer avec la réduction des polluants atmosphériques ou la stratégie nationale biodiversité, la localisation des activités vis-à-vis de l’empreinte carbone et des délocalisations, l’évolution de la fiscalité énergétique dans une réforme fiscale d’ensemble prenant en compte l’ensemble des coûts sociaux et environnementaux, la planification territoriale pour réduire l’éloignement domicile/travail et l’équilibre des activités dans les territoires, le manque d’ambition des mesures visant le report modal des alternatives au fret routier à la lumière des engagements non tenus à ce sujet depuis les lois Grenelle.
En tout état de cause, pour la CGT, l’essentiel est bien de déployer l’ensemble des outils nécessaires à ces réductions avec des critères d’efficacité sociale et environnementale qui n’ignorent pas la réalité des échecs ou difficultés rencontrées jusqu’ici sur ce chemin.
A quelques semaines de la COP 21, la CGT appelle les salariés à s’emparer de ces enjeux sociaux et environnementaux posant ses questions de santé publique en lien avec leurs revendications dans leurs entreprises.
Montreuil le 25 septembre 2015

Encore un PLFSS dominé par une approche comptable

Le PLFSS 2016, dont les grands axes ont été présentés ce matin à la Commission des comptes de la sécurité sociale, est comme les précédents dominé par une approche comptable.
Ses deux axes principaux sont la poursuite des baisses de cotisations sociales prévues par le pacte de responsabilité et un ONDAM (objectif national des dépenses de l’assurance maladie) fixé à 1,75 %.
La CGT réitère son opposition au pacte de responsabilité et en particulier à la baisse des cotisations employeur famille, et à la suppression progressive de la Contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S).
Les baisses de cotisations employeur famille, qui font partie du salaire socialisé ne sont rien d’autre qu’une baisse de salaire qui visent à augmenter les profits des entreprises.
Quant à la C3S, c’était un dispositif de solidarité des plus grandes entreprises vers les plus petites, qui permettait de combler le déficit des branches maladie et retraites du RSI.
La CGT sera très attentive à la compensation effective de ces baisses de recettes de la Sécurité sociale. Si cette compensation n’est pas intégrale, cela aggravera encore le déficit de la Sécurité sociale.
Nous serons particulièrement attentifs également à la compensation de la C3S. En effet, le PLFSS 2015 a intégré financièrement le RSI au régime général, ce qui signifie que ce sont la CNAMTS et la CNAVTS qui prendront dorénavant à leur charge le déficit du RSI. Si la C3S n’est pas intégralement compensée, ce sont les cotisations des salariés qui se substitueront de fait à la C3S et c’est le déficit du régime général qui sera aggravé. Pour la CGT, ce serait inacceptable !
L’autre mesure principale annoncée est l’ONDAM le plus faible jamais décidé, fixé à 1,75 % contre 2,05 % en 2015.
Cela représenterait un effort financier considérable, supérieur à 3 Mds€. La ministre de la Santé a présenté un chiffrage de ces économies décliné en 4 axes : éviter les actes inutiles ou redondants, baisser les prix des produits de santé, améliorer l’efficience des dépenses à l’hôpital, réaliser le virage ambulatoire.
Elle s’est engagée à refuser tout transfert sur les patients.
La CGT partage l’objectif d’améliorer l’efficacité des dépenses de santé. En particulier, il est nécessaire d’exercer une action volontariste pour diminuer les prix des médicaments imposés par l’industrie pharmaceutique, comme des dispositifs médicaux (scanners et IRM par exemple), tout en favorisant la recherche fondamentale et l’investissement industriel dans les nouvelles technologies.
Mais le chiffrage annoncé par le gouvernement n’est pas documenté. Le risque est donc grand que cet ONDAM ne soit pas tenu et que le Comité d’alerte impose des restrictions importantes quand il vérifiera le respect des objectifs. La tentation sera alors forte de faire payer les assurés sociaux et les personnels hospitaliers.
Par ailleurs, les formules aseptisées employées par la ministre à propos de l’efficacité de la dépenses hospitalières masquent mal les restrictions et les restructurations visant l’hôpital public et ses salariés.
Pour la CGT, ce PLFSS est une nouvelle fois hors sujet.
Le Gouvernement ne s’attaque pas au vrai problème : la crise du financement de la Sécurité sociale est une crise des recettes.
La vraie réponse réside dans une réforme de fond du financement de la Sécurité sociale visant à favoriser l’emploi et la croissance, pour laquelle les propositions de la CGT sont sur la place publique. C’est ce débat là qu’il faut ouvrir, le seul qui permettra de sortir des réponses comptables et des restrictions budgétaires.
En cette année d’anniversaire des 70 ans de la Sécurité Sociale, ce PLFSS ne répond en rien aux enjeux d’une véritable protection sociale du 21éme siècle.
Cela doit d’autant plus nous appeler à se mobilier et manifester le 8 octobre prochain pour les salaires, la réduction du temps de travail, la reconquête de la sécurité sociale et des services publics.
Montreuil, le 24 septembre 2015

Libertés syndicales : Des milliers de militants CGT mobilisés à travers la France

Le 23 septembre une centaine d’initiatives organisées par la CGT pour défendre des droits et libertés syndicales menacées, ont eu lieu partout en France.
Un millier de militants de la CGT étaient rassemblés à Paris place de la République.

Urgences de Valognes : communiqué de l'UL de Cherbourg

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’UNION LOCALE CGT DE CHERBOURG

La CGT tient à apporter quelques précisions suite aux différents articles parus dans les journaux depuis plusieurs semaines. Mme Gosselin-Fleury a travaillé tellement secrètement que son efficacité a été percutante :
Les urgences de Valognes sont toujours fermées à ce jour !!!
Il est également inadmissible d’entendre celle-ci, dire que si le Tribunal Administratif prend la décision de réouvrir les urgences, que la seule solution pour l’ARS sera de procéder à une fermeture administrative !!!
Nous tenons à rappeler que 6 services d’urgences vont fermer en Basse-Normandie, car en-dessous du seuil de 10 000 passages/an. Qu’en sera-t-il des urgences de Valognes (à ce jour 12000 passages/an) qui depuis la fermeture ont perdu 1500 passages ?
Nous tenons à rappeler qu’à terme il risque d’y avoir des répercussions sur l’hôpital tout entier, ce qui amènera à la fermeture de certains services.
A l’heure où nous entendons parler de créations de communes nouvelles sur le territoire du Nord-Cotentin et à terme d’un grand Cotentin, il serait grand temps que tous les élus se sentent concernés et se mobilisent pour sauver un service public de qualité qu’est la santé !!!
Quand nos deux députés socialistes (Gosselin-Fleury et Travers) grands défenseurs, à les entendre du service public, comment peuvent-ils justifier leur vote sur la loi Touraine ?
Pour rappel, voici les répercussions de la loi Touraine au niveau de la santé qui vont impacter l’hôpital public :
- Obligation pour les hôpitaux de se regrouper au sein d’un territoire décidé par l’ARS (public-privé), ce qui va générer des fermetures de nombreux services, à commencer par les urgences mais aussi : maternité, chirurgie, …
- Cette loi découle du cadre imposé par Bruxelles :
  - 25 milliards d’économies sur la protection sociale (santé, retraite..)
  - 3 milliards d’économies d’ici 2017 sur les hôpitaux publics. Ce qui entraîne 22 000 suppressions d’emplois auprès des malades et personnes âgées.
Les propositions de la CGT :
- Titularisation de tous les salariés sous statuts précaires,
- Stopper toutes les fermetures d’établissements et restructurations,
- Abroger la loi Bachelot, la tarification à l’acte et annuler la loi Touraine,
- Proposer des réformes s’appuyant sur les réels besoins de la population (vieillissement, positionnement géographique…)
Pour la CGT, il faut permettre à l’ensemble de la population un accès à des soins de qualité, de proximité et d’égalité de traitement sur le territoire !!
C’est possible et ça doit être une priorité nationale !!!
Cherbourg, le 21 septembre 2015

jeudi 17 septembre 2015


Mobilisation interprofessionnelle : CGT, FSU, Solidaires appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 08 octobre

Durant toute cette année, les salariées et retraité-es se sont mobilisé-es à plusieurs reprises dans les secteurs professionnels et au plan interprofessionnel pour exprimer leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu’ils produisent.

Ces dernières semaines encore, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es et les retraité-es, exigeant leur juste dûs, autour de luttes sur les salaires et pensions.
Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d’améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale, garanties collectives), le développement des services publics et la relance industrielle.
Cédant aux pressions des puissances financières, au MEDEF, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l’égalité, la justice et la solidarité.
Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l’emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié-es.
Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires convient toutes les organisations syndicales et les organisations de jeunesse pour une réunion fin août afin d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique et d’évaluer les champs sur lesquels des initiatives communes pourraient être envisagées.
Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, elles réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible.
Dès à présent, elles invitent les salarié-es et retraité-es à amplifier la mobilisation autour d’une plateforme revendicative commune pour :
- Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires
- Promouvoir l’égalité salariale femmes / hommes
- Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage
- Pérenniser et améliorer les garanties collectives
- Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite
- Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques
- Conforter et promouvoir les services publics
Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent les salarié-es à en débattre pour construire une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre prochain.

Nucléaire : Areva - 2500 salariés mobilisés contre le démantèlement de la filière

Mardi 15 septembre, 2 500 salariés du Groupe Areva, venus de toute la France à l’appel de l’intersyndicale de l’entreprise se sont rassemblés à la Défense, devant le siège du leader mondial du nucléaire. Cette journée de mobilisation s’est traduite par des arrêts de travail massifs dans la plupart des établissements Areva.
Les salariés ont exprimé leur opposition au démantèlement du groupe, à l’absence de vision industrielle et aux 4 000 suppressions de postes annoncées en France, 6000 au total dans le monde. Le plan social annoncé concerne l’ensemble des salariés du groupe y compris ceux du siège.
Le but visé : en parralèle avec la décision de l’Etat de céder une partie des réacteurs à EDF : réaliser un milliard d’économies d’ici 2017. Dans la balance des dépenses de l’entreprise, pèse notamment l’aventure de l’EPR, le réacteur du site de Flamanville ainsi que l’achat de mines d’uranium africaines qui ont coûté à Areva 3 milliards d’euros.
Stop au bradage d’une filière d’excellence
L’inquiétude et la colère devant le gâchis des compétences et l’affaiblissement d’une filière industrielle reconnue d’excellence ont fait place à la détermination des salariés à donner un avenir à la filière par d’autres choix. La CGT réclame en effet un plan de financement et un plan d’investissement dans les capacités de production et de recherche, ceci également dans le but de favoriser l’embauche et la formation afin de développer les savoir-faire.
La Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT et la Fédération Nationale des Mines et de l’Energie CGT appellent les salariés à donner des suites à cette formidable mobilisation afin de consolider une filière industrielle primordiale pour le pays, l’emploi et la lutte pour la diminution des émissions de gaz à effet de serre.

Le gouvernement doit entendre l’expression des salariés afin d’éviter un nouveau fiasco comme l’accord Alstom Général Electric qui risque de se traduire par la suppression d’emplois et la perte de maîtrise technologique.
La CGT appelle d’ores et déjà tous les salariés à prolonger leurs luttes lors de la journée d’action interprofessionnelle du 8 octobre.
Pour en savoir plus voici le reportage vidéo de la Fédération CGT Métallurgie tourné lors de la mobilisation du 15 septembre 2015 à la Défense.


mardi 15 septembre 2015

Mobilisation éducation nationale le jeudi 17 septembre

Tract CGT éduc'action Caen pour le 17 septembre 2015

Tract CGT Arsenal Cherbourg

Le plan de performance est issu des mêmes ‘‘écoles patronales’’ que pour d’autres entreprises. Depuis 20 ans, les mêmes recettes conduisent aux mêmes résultats et aux mêmes victimes ...
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Conférence de presse de François Hollande : Réactions de la CGT

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La CGT souhaite revenir sur quatre points essentiels abordés lors de cette conférence de presse :
• la CGT se bat pour la paix partout dans le monde. Chacun sait que l’issue de la situation tragique qui prévaut en Syrie ne peut être que politique. Il est temps que la France parle avec tous les pays qui sont susceptibles d’accélérer cette issue.
La CGT déplore que le Président de la République envisage, après une phase dite de renseignement, de bombarder des sites en Syrie. Quand sa famille est sous les bombes, même si c’est suite à un dommage « collatéral », la seule issue est de fuir. Nul doute que cette politique jettera de nouveaux nombreux réfugiés sur les routes !
• l’Union européenne et la France en particulier doivent prendre leur part dans les conséquences des situations créées en grande partie par les puissances occidentales. Dans ce contexte, la CGT rappelle haut et fort que l’asile est un droit. La France, comme les autres Etats signataires de la Convention de Genève, n’a pas à choisir qui aurait l’autorisation de le demander. Il s’agit d’accueillir dignement et de répondre favorablement, dans toute la mesure du possible, aux demandes formulées par les demandeurs d’asile. Ce qui suppose la révision du règlement de Dublin qui oblige aujourd’hui chaque réfugié à demander asile dans le premier pays qu’il aborde. Consentir à accueillir immédiatement en France, comme l’annonce François Hollande, seulement quelques centaines de réfugiés, aujourd’hui en Allemagne, et à terme 24 000 sur deux ans, c’est bien peu au regard des capacités d’accueil de notre pays.
• le Président de la République continue de parler de l’illisibilité du Code du travail. Mais ce qui gêne la lisibilité du Code du Travail, c’est avant tout la multitude de dérogations qui ont été imposées au cours des années par les employeurs ! Et François Hollande voudrait faire de ces dérogations, la règle !
La CGT réaffirme que le Code du Travail est le socle minimal de garanties collectives. Il doit être applicable à tous. Les négociations à l’entreprise doivent améliorer ces garanties, pas les fouler au pied ! Salariés et employeurs ne sont pas à égalité dans l’entreprise. C’est la condition même du contrat salarial.
Il est temps que nos gouvernants arrêtent de jouer les illusionnistes en inventant une réalité qui n’existe pas. Ce n’est pas pour rien que la première cause de faible syndicalisation en France, c’est la peur de se faire discriminer, voire licencier !
• la Conférence COP 21 sur le climat qui se tiendra en décembre à Paris, peut être un formidable levier pour relever les défis climatiques, mais chacun constate que les engagements pris par les Etats, de conférence en conférence, ne sont pas tenus. La CGT et tout le mouvement syndical international seront très attentifs aux préparatifs et au déroulement de cette conférence, dont les conséquences engagent des millions d’emplois dans le monde.
Montreuil, le 8 septembre 2015