L'Union Locale sur le ouèbe


Désormais, pour suivre l'Union Locale CGT de Cherbourg, il faut se rendre sur :

mardi 26 janvier 2016

Manif du 26 janvier 2016

La fonction publique dans la rue malgré la propagande de certains médias et syndicats libéraux. La colère est bien là. Environ 1000 manifestants aujourd'hui à Cherbourg !

Prise de parole unitaire

Rassemblement compact



Notre secrétaire général rappelant la situation des camarades de Goodyear avec la collusion directe entre le gouvernement et le patronat pour attaquer le syndicalisme combatif.

L'éducation nationale mobilisée avec surtout les collèges.


Une déco nouvelle pour Cherbourg, spécialement dédicacée.

samedi 23 janvier 2016

Tract unitaire pour la mobilisation de la fonction publique



Décrets sur les Instances Représentatives du Personnel : Une nouvelle provocation !

La Commission Nationale de la Négociation Collective avait à son ordre du jour hier l’examen de projets de décrets de mise en œuvre de la Loi relative au Dialogue social et à l’emploi du 17 août 2015.
Ces projets confortent l’analyse que la CGT a faite de cette loi : elle satisfait les objectifs patronaux et sacrifie la citoyenneté au travail en particulier dans les entreprises de plus de 11 salariés.
Il est proprement scandaleux et provocateur de proposer des décrets qui dans les entreprises de moins de 300 salariés, comme dans les plus grandes, vont réduire de manière drastique le nombre d’élus du personnel, le nombre d’heures de délégation et éloigner les élus du contact direct avec les salariés.
C’est pourtant ce que fait le gouvernement tout en proclamant son attachement à un dialogue social de qualité.
Les organisations syndicales ont très majoritairement fait part de leurs désaccords et de leurs propositions pour corriger ces décrets.
Il est encore temps pour le ministère de les écouter et de rejeter le lobbying patronal qui considère les droits et moyens de la représentation collective avant tout comme un « coût » pour l’entreprise.
Les droits des salariés, le syndicalisme ont besoin d’être confortés, pas d’être attaqués et sans cesse mis en cause !
La CGT continuera à agir pour obtenir des décisions qui vont dans le sens des intérêts du monde du travail.
Montreuil, le 15 janvier 2016

dimanche 17 janvier 2016

Fonction publique : L’austérité ça suffit : grève unitaire le 26 janvier

Les organisations syndicales (CGT, FO et Solidaires) des trois
versants de la Fonction publique (Etat, Territoriale, Hospitalière), réunies le 5 janvier 2016, confirment leur appel à la grève et aux manifestations pour le 26 janvier 2016.

Les nombreuses réformes (collèges, territoriales, santé…), si elles sont mises en oeuvre, vont en effet avoir de nouveaux et graves impacts négatifs sur le service public rendu aux citoyens et aggraver encore les conditions de travail des personnels.
Alors que le salaire des fonctionnaires diminue à nouveau au mois de janvier 2016, suite à l’augmentation des cotisations retraites, la Loi de Finances 2016 vient entériner, à ce stade, le gel de la valeur du point d’indice et renforcer les effets les plus néfastes du Protocole Parcours Professionnels Carrières Rémunérations (PPCR).
La diminution de mesures catégorielles (notamment des ratios pro/pro) et des durées minimales de carrière entraine un peu plus les fonctionnaires et agents publics dans la précarité.
Plus que jamais, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires appellent l’ensemble des agents publics à se mobiliser pour conserver une Fonction Publique garantissant :
- Un statut et un véritable déroulement de carrière
- Une revalorisation immédiate et significative de la valeur du point d’indice et le rattrapage
des pertes de pouvoir d’achat.
- Un service public de proximité garant de la cohésion sociale.
Un préavis de grève unitaire sera déposé auprès de la Ministre de la Fonction publique et des manifestations seront organisées à Paris et dans les départements. Les syndicats CGT sont appelés à se rencontrer au plan local pour organiser la grève et les mobilisations.

Pétition : L’appel des Goodyear


Pour la première fois depuis un demi siècle, un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participé avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.
En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.
Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.
Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.
Evidemment, les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.
C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.
Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l’appel.
Je signe l’appel "Nous Sommes Tous Des Goodyear"
Voir aussi le communiqué : "Prison ferme contre 8 syndicalistesLe gouvernement devra rendre compte !"

General Electric : 6 500 postes supprimés en Europe

La direction du géant américain General Electric (GE) qui vient de racheter les activités d’Alstom dans l’énergie a présenté, mercredi 13 janvier, un vaste plan de réorganisation du groupe français.
Le géant américain a annoncé qu’il allait supprimer 6 500 postes en Europe entre 2016 et 2017, dont 765 en France.
Les travailleurs d’Alstom/GE sont dans l’œil des grandes manœuvres guidées par les seuls intérêts financiers.
Après la vente à des groupes étrangers de l’aluminium de Pechiney, de l’acier d’Usinor, de la chimie de Rhodia, du ciment Lafarge, les syndicats CGT continuent à revendiquer un plan industriel et d’investissement accompagné d’un plan de financement pérennisant les sites, l’emploi et les technologies.

La déclaration de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT : General Electric : hypothèque la filière énergétique en France !

La direction du géant américain General Electric (GE) qui vient de racheter les activités Alstom Energie, avec l’accord du gouvernement français, n’a pas tardé pour annoncer au niveau européen un vaste plan de réorganisation et de restructuration afin de dégager 3,4 milliards d’euros d’économie ; ceci en réponse aux exigences des actionnaires qui veulent un retour rapide des 6,5 milliards qu’a représenté l’achat de 70% des activités d’Alstom.

Alors que depuis des mois, non seulement les salariés avec leurs élus n’ont aucune vision sur l’avenir de leur emploi et de leur activité, la direction de GE n’a toujours pas présenté sa stratégie sur les années à venir en terme d’investissement, d’innovation, de financement des projets technologiques et de capacité de production, au regard des besoins nécessaires pour développer les projets de la filière de l’énergie.

Au lendemain de la réunion de la COP 21 à Paris sur l’enjeu du climat, le discours affiché est de faire de l’énergie un enjeu principal pour réduire les émissions de CO2 par le développement des énergies renouvelables, comme l’éolien, hydrolien, hydraulique, le nucléaire…

La France et l’Europe ont des atouts dans ces domaines qui sont reconnus dans le monde. Il est scandaleux que le gouvernement français a permis la vente des activités stratégiques à un groupe comme GE dont les seuls objectifs se limitent à maitriser des technologies, les brevets et maintenir les actifs qui sont considérés rentables (16% de marge).

Aucun engagement sérieux n’est avancé pour le développement de ces activités par un plan d’investissement et de financement à court et moyen terme. Pourtant, toutes les analyses mettent en avant les besoins qui vont se développer dans la plupart des pays dans le monde, en Europe et en France.

Le projet de restructuration présenté hier par les dirigeants de GE porte sur 10 300 suppressions de postes, cela se traduit par 6 300 postes menacés en Europe dont 830 en France. Au-delà des postes menacés et des conséquences prévisibles en matière d’emplois, ce sont des activités industrielles et des projets qui sont impactés dans le domaine des chaudières, des services, des réseaux grid, l’éolien, l’hydro…
A ce jour, rien n’est avancé, si cela va se traduire par des licenciements, un plan de départ volontaire, un non remplacement à la retraite et mutations internes.

Ce plan est injustifié au regard des enjeux du maintien des savoir-faire et des compétences nécessaires pour les activités actuelles et futures. Maintenir les collectifs de travail, les capacités de recherches et maîtrises technologiques ne peut se faire sur un recul de l’emploi.
C’est un mauvais signe pour les salariés qui dans l’ensemble sont inquiets pour faire leur travail dans de bonnes conditions.

Le gouvernement, comme le PDG d’Alstom, sont responsables de cette situation qui risque de se traduire par un chaos industriel, économique et social.
Les dirigeants de GE organisent une vaste campagne de communication pour faire croire qu’ils créeront finalement 1 000 emplois nets en France comme ils s’y sont engagés avec le gouvernement.

L’accord précise que si GE ne respecte pas cet objectif, il sera pénalisé par une amende pour chaque emploi manquant. A ceci près que GE a déjà provisionné la somme correspondante, ce qui est révélateur de l’engagement de GE.

Les syndicats CGT continuent à revendiquer un plan industriel et d’investissement accompagné d’un plan de financement pérennisant les sites, l’emploi et les technologies.

Une réunion de l’ensemble des syndicats au niveau de l’Europe va se tenir dans les jours à venir. La mise en débat d’une mobilisation européenne est plus que jamais à l’ordre du jour avec les salariés de l’ensemble des sites du groupe GE.

La CGT estime que cette situation concerne l’ensemble des élus politiques et demande qu’un débat national puisse avoir lieu au regard des enjeux structurant que représente cette filière stratégique, avec GE,EDF,AREVA,CEA et son réseau de PME.

Montreuil, le 13 janvier 2016

Décrets sur les Instances Représentatives du Personnel : Une nouvelle provocation !

La Commission Nationale de la Négociation Collective avait à son ordre du jour hier l’examen de projets de décrets de mise en œuvre de la Loi relative au Dialogue social et à l’emploi du 17 août 2015.
Ces projets confortent l’analyse que la CGT a faite de cette loi : elle satisfait les objectifs patronaux et sacrifie la citoyenneté au travail en particulier dans les entreprises de plus de 11 salariés.
Il est proprement scandaleux et provocateur de proposer des décrets qui dans les entreprises de moins de 300 salariés, comme dans les plus grandes, vont réduire de manière drastique le nombre d’élus du personnel, le nombre d’heures de délégation et éloigner les élus du contact direct avec les salariés.
C’est pourtant ce que fait le gouvernement tout en proclamant son attachement à un dialogue social de qualité.
Les organisations syndicales ont très majoritairement fait part de leurs désaccords et de leurs propositions pour corriger ces décrets.
Il est encore temps pour le ministère de les écouter et de rejeter le lobbying patronal qui considère les droits et moyens de la représentation collective avant tout comme un « coût » pour l’entreprise.
Les droits des salariés, le syndicalisme ont besoin d’être confortés, pas d’être attaqués et sans cesse mis en cause !
La CGT continuera à agir pour obtenir des décisions qui vont dans le sens des intérêts du monde du travail.
Montreuil, le 15 janvier 2016

mardi 12 janvier 2016

Prison ferme contre 8 syndicalistes. Le gouvernement devra rendre compte !

Communiqué de presse commun CGT, FNIC CGT, UD 80, UL AMIENS Z.I., SYNDICAT CGT Goodyear
Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.
Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.
Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.
Le Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme. Le juge vient de prendre la décision de suivre le pro- cureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve.
Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !
POURQUOI TANT DE HARGNE CONTRE LA CGT ?
C’est la première fois dans l’histoire de la République que, sous un gouvernement dit « de gauche », de telles peines sont infligées à des syndicalistes. Le gouvernement devra rendre des comptes aux salariés, à la population, aux électeurs le moment venu.
Le gouvernement est responsable de la justice de son pays ! Une justice qui place le militant syndical au rang de délinquant est une justice de classe.
Le contexte actuel qu’utilise le gouvernement de « l’état d’urgence » ne justifie pas la mise en cause de l’activité et de l’action syndicales. Cette décision est un choix politique répressif contre les droits et liber- tés des citoyens à se défendre dans leur travail avec les syndicats, ce que dénonce la CGT depuis l’instauration de « l’état d’urgence ».
LA CGT, TOUTE LA CGT, NE LAISSERA PAS EMPRISONNER SES MILITANTS !
Si le gouvernement veut déclarer la guerre au syndicalisme CGT, il devra en assumer les conséquences.
Toute la CGT, tous ses militants avec les salariés et tous ceux, pour qui la justice n’est pas un instrument politicien, sont appelés à organiser la riposte.
L’APPEL CONTRE CETTE DÉCISION EST ENGAGÉ ET DÈS MAINTENANT, PARTOUT, DES COMITÉS DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS DOIVENT ORGANISER, RASSEMBLER, MOBILISER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS, DE LA POPULATION CIVILE POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES.
Montreuil, le 12 janvier 2016

dimanche 3 janvier 2016

Etat d’urgence : Ce gouvernement tourne définitivement le dos aux valeurs humanistes !

En jouant sur l’émotion et la peur, le Gouvernement espère constitutionnaliser l’état d’urgence qui permet d’octroyer plus de pouvoir à la police, aux services de renseignements, à l’administration, ceci au détriment de l’autorité judiciaire.
Mais chacun aura pu mesurer, depuis les attentats, les dérives de ce « régime d’exception » avec son cortège d’interdictions de manifester et d’assignations à domicile qui relèvent, pour certaines d’entre elles, plus du maintien de l’ordre que de la lutte contre le terrorisme.
Ce texte doit donc être combattu pour son inutilité face au risque terroriste, et il doit l’être vigoureusement car il met en péril la Démocratie, les libertés individuelles et collectives.
En effet, les termes flous de la définition de l’état d’urgence font craindre le pire quant à l’utilisation contre les salarié(e)s et les militant(e)s que pourrait en faire ce gouvernement et les futurs…
Pour finir, ce projet de loi constitutionnalise une vieille idée de l’extrême droite, la déchéance de nationalité de citoyens binationaux nés français. Ce calcul politicien, qui crée une sous-catégorie de citoyens, constitue une infamie que la CGT dénonce et combattra avec force.
Montreuil, le 29 décembre 2015

Chômage : Chiffres de novembre 2015

Le yoyo se poursuit, la précarité continue de s’accroitre.
Les chiffres du chômage pour le mois de novembre viennent de tomber.
Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 0,4 %, soit moins 15 000.
Celui des demandeurs d’emploi en catégorie B et C augmente respectivement de + 0,9 % et 1,4 %.
Au total, ce sont 5 442 500 demandeurs d’emploi supplémentaires soit + 0,1 % sur 1 mois et de 5,1 % sur 1 an.
Si le chômage des jeunes baisse de 0,7 %, celui des seniors continue d’augmenter de 0,6% sur un mois et de 9,7 % sur un an.
La fin de l’année est maintenant là et les résultats en matière d’emploi ne sont pas au rendez-vous. L’expression des citoyens aux dernières régionales rappelle combien la crise qui est maintenant sociale a des conséquences sur la vision de nos politiques et sur leur incapacité à changer la donne.
Pourtant, la CGT ne cesse de les interpeller en leur démontrant que ce qui n’a pas marché hier sous un gouvernement de droite n’a pas plus de chance de réussir sous un gouvernement de gauche.
C’est bien d’une autre politique dont on a besoin, capable de relancer la croissance par une relance de la consommation et de l’investissement.
Les 0,6 % de revalorisation du SMIC, le blocage du point d’indice des fonctionnaires depuis 2010, amène à un constat, une accentuation de la pauvreté qui grimpe de 0,2 % en 2014 pour atteindre 14,2 % de la population.
Si nous partageons que la question de la Formation professionnelle est un des éléments concourant à l’amélioration du taux de retour à l’emploi, notamment pour les jeunes sans qualification, la politique d’aide, d’exonération, le pacte de responsabilité, n’ont pas empêché la montée du chômage, au contraire.
L’année 2016 va commencer avec des annonces, du Président de la République, de mesures pour l’emploi. A la veille du lancement de la campagne pour les présidentielles de 2017, espérons qu’il ne s’agira pas que d’effet d’annonce, mais que soit pointée la responsabilité des employeurs et que soit mis fin à cette politique exclusive de l’offre.
La CGT entend, en ce début d’année 2016 et à la veille de son congrès qui se tiendra du 17 au 22 avril 2016 à Marseille, porter une autre politique économique et sociale capable de redresser le pays pour un véritable progrès social.
Montreuil, le 24 décembre 2015