L'Union Locale sur le ouèbe


Désormais, pour suivre l'Union Locale CGT de Cherbourg, il faut se rendre sur :

vendredi 23 mars 2018

22 MARS : Une mobilisation puissante qui appelle des suites !

La réussite de la journée unitaire de mobilisation dans différents secteurs professionnels (Fonction Publique, Cheminots, Énergie, Transport, etc.) s’est traduite par plus de 180 rassemblements et manifestations partout en France, regroupant plus de 500 000 manifestants dans les rues.
Tous et toutes ont marqué, aussi par la grève, leur attachement aux services publics.
Contrairement aux choix gouvernementaux de régression sociale, ils ont exigé le développement des services publics et les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, le renforcement de leurs statuts et conventions collectives.
Le gouvernement poursuit sa politique de régression sociale. Il continue notamment à supprimer des milliers de postes dans la fonction publique, à privatiser les entreprises publiques, à mépriser les salariés et les retraités par l’abaissement généralisé de leurs salaires et de leurs pensions. En même temps, il multiplie les milliards d’euros de cadeaux aux actionnaires et montre ainsi son véritable visage en étant au seul service du capital et des plus riches.
Sourd aux propositions du monde du travail, le gouvernement fait le choix de la confrontation sociale !
Le gouvernement doit entendre l’exigence sociale, il doit prendre la mesure des oppositions à sa politique et prendre en compte les alternatives portées notamment par la CGT.
La CGT appelle les travailleurs, les privés d’emploi, les retraités et les jeunes à prendre leur avenir en main, à construire leurs revendications et à agir dans l’unité syndicale la plus large pour imposer le progrès social.
C’est dans cette démarche et dans la recherche de convergence des luttes que la CGT propose l’organisation d’une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 19 avril prochain.
Ce sera l’occasion de porter les revendications sur le pouvoir d’achat (salaires, pensions, minima sociaux), l’emploi et la protection sociale, les services publics et les droits collectifs.
Montreuil, le 22 mars 2018

mercredi 21 mars 2018

L’extrême droite n’a pas sa place ni dans les cortèges syndicaux : Ni nulle part ailleurs !

L’exigence de justice sociale qui s’exprime partout en France, face à la multiplication des attaques du gouvernement aux ordres du patronat, appelle à la mobilisation massive des salariés, des agents de la fonction publique et des services publics, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse.
C’est dans ce contexte que du « Front National » aux « Patriotes », en passant par différents mouvements favorables au « Frexit », des organisations identitaires, xénophobes et racistes se travestissent en pseudo-alliés et soutiens des travailleurs en lutte.
Leurs ambitions politiques sont en totale opposition avec nos valeurs, notre aspiration de transformation sociale, nos combats syndicaux pour une société plus juste, plus solidaire, accueillante et fraternelle.
Toutes ces organisations ne font que diviser. Elles instrumentalisent la colère sociale à des fins populistes. La « priorité nationale » est contraire à nos valeurs, comme aux valeurs républicaines.
Régulièrement et particulièrement dans la période, les responsables politiques de cette mouvance attaquent les militants syndicaux, particulièrement ceux de la CGT et pas uniquement dans les communes où l’extrême droite est majoritaire.
L’extrême droite, sous toutes ses formes, n’a pas sa place dans les cortèges syndicaux ! Elle est l’amie des puissants et l’ennemi de ceux qui se battent pour la justice sociale !
La CGT, avec ses organisations, ne tolèrera aucune provocation, aucune utilisation abusive des médias ou réseaux sociaux pour venir soutenir la stratégie d’imposture sociale de l’extrême droite.
Montreuil, le 21 mars 2018

lundi 19 mars 2018

Pétition : Refusons la mort de l’assurance chômage !


L’assurance chômage est une protection sociale, arrachée de haute lutte au patronat, au même titre que l’assurance maladie ou encore l’assurance vieillesse. Avec la CGT, je refuse la mort de l’assurance chômage et je m’engage pour la reconquête de notre sécurité sociale, universelle, financée par nos cotisations sociales.
Signez la pétition !!
https://www.mesopinions.com/petition/social/monsieur-president-republique-chomeurs-marche/40907

dimanche 11 mars 2018

15 mars : mobilisation unitaire des retraités.



Réforme de la SNCF : Le contre-projet de la CGT

Alors que le rapport Spinetta annonce une cure de rigueur chez la SNCF, la CGT et les cheminots présentent un contre-projet dans son rapport « Ensemble pour le fer », qui prône a contrario une relance du ferroviaire, dont voici une synthèse.
 



Contre la doctrine libérale qui prône la rigueur pour la SNCF, la CGT défend un contre-projet alternatif dont voici une synthèse :
Seul un service public peut faire face aux problématiques environnementales, sociales, sociétales et économiques, car ce dernier est dicté par l’intérêt général.
Parce que se déplacer est une liberté fondamentale dont le droit au transport est un support essentiel, parce que 95 % des émissions à effet de serre dans le secteur des transports en 2017 est issu du mode routier, parce que le rail est un transport économique (la pollution de l’air et les accidents corporels issu du mode routier coutent bien plus à la société), parce que les TET (trains d’équilibre des territoires), les TER et le fret de proximité sont des facteurs de cohésion et de désenclavement territorial et parce que l’industrie ferroviaire est une filière stratégique qui génère un chiffre d’affaire de 4,2 milliards par an, seul l’intérêt général — auquel on ne peut opposer d’exigences de rentabilité financière — doit guider les choix d’organisation, d’investissements et de gestion des services publics.
La privatisation : le cas de British Rail
Le cas de la privatisation de British Rail il y a vingt ans au Royaume-Uni devrait nous alerter sur une possible privatisation de la SNCF. En l’espèce, outre-manche, on a constaté une explosion incontrôlée du prix des billets de 117 % en moyenne, les britanniques dépensant désormais en moyenne 15 % de leur revenus dans les transports, contre 3 % en France. Certains employés demandent même des prêts à leur entreprise pour pouvoir payer leur abonnement annuel tandis que quatre trains sur cinq sont en retard dans le sud, si bien qu’une majorité de britanniques est désormais favorable à sa renationalisation. Ainsi, cet exemple vient contredire la propagande libérale matraquée qui prétend que l’ouverture des réseaux ferrés à la concurrence soit synonyme de plus de performance et d’économies pour l’usager : l’efficacité d’un système ferroviaire est avant tout une question de moyen.
L’accident de Brétigny de juillet 2013, révélateur du désinvestissement de l’état
D’ailleurs, l’accident de Brétigny de juillet 2013 a été révélateur du désinvestissement de l’État dans la maintenance du réseau. Les économies d’échelles effectuées dans un but de rentabilité et de compétitivité s’est faite au détriment de la sécurité des salariés et des usagers.
Parallèlement, l’ouverture à la concurrence du fret dans le transport de marchandises depuis 2006 n’a pas permis d’augmenter l’activité ferroviaire, qui ne représente que 10 % du transport de marchandises, ne permettant pas de relever les défis environnementaux auxquels nous devons faire face, via une diminution de la part modale du routier.
Enfin, l’argument du passage obligatoire à la concurrence doit aussi être contesté. Le paragraphe 4 bis de l’article 5 et le paragraphe 6 de l’article 4 du règlement européen dit « Obligation de service public » (OSP) disposent que la nation peut garder un service public ferroviaire, justifiant des exigences des normes sociales, qualitatives et environnementales.
La CGT, force de propositions :
Le service public SNCF contribue au développement économique, social et territorial. Il doit satisfaire les nouveaux besoins sociaux : transition écologique et énergétique, aménagement du territoire. Par conséquent, la CGT milite pour une politique des transports intégrée, multimodale et complémentaire qui favorise le report modal vers le ferroviaire.
Ainsi, la CGT propose :
-  un service public du fret ferroviaire qui va permettre un report modal de la route vers le rail, en développant notamment le trafic vers et depuis les ports maritimes, sous-développés aujourd’hui en comparaison des autres pays européens, alors que la France possède une interface maritime unique en Europe ;
-  de fixer comme objectif de passer à 30 % de part modale du non routier et non aérien d’ici à 2050 pour répondre aux problématiques énergétiques et environnementales ;
-  l’abandon de la tarification de marché pour revenir à une tarification au kilomètre et l’amélioration des tarifs sociaux ;
-  le renforcement du pouvoir d’intervention des usagers, cheminots, de la représentation nationale et des AOT tout en maintenant la cohérence nationale du système ;
-  sur le financement :
o l’État doit prendre ses responsabilités en transformant la dette ferroviaire en dette publique pour dégager de la marge de manœuvre, tout en levant de nouveaux financements à travers la nationalisation des sociétés d’autoroutes,
o flécher la TICPE pour le financement des infrastructures,
o créer un « versement transport » additionnel pour les régions,
o stopper les partenariats public-privé qui ne servent que l’intérêt de groupes du BTP (Vinci, Bouygues, Eiffage…),
o créer un pôle financier public participant au financement des infrastructures ferroviaires,
o mobiliser l’épargne populaire ;
-  instaurer une tarification sociale obligatoire (TSO) afin de mettre en place de nouvelles normes sociales, environnementales et de sécurité pour l’ensemble du secteur des transports ;
-  développer des coopérations avec les autres services publics aux plans local, national et international
Ainsi, la CGT propose autre réforme : la voie du service public SNCF. Seule l’entreprise publique peut relever les défis de modernisation, de développement de l’activité ferroviaire, tout en répondant aux enjeux sociaux, environnementaux et énergétiques auxquels nous devons faire face, car seule l’entreprise publique est dictée par l’intérêt général et non la rentabilité.
Pour consulter le rapport dans son intégralité, veuillez cliquer sur le lien.
Pour aller plus loin, vous pouvez également trouver les positions de la CGT sur les questions de mobilité dans le Cahier d’acteurs des assises de la mobilité 2017.

Formation professionnelle : Du big bang au néant !

La CGT a alerté, depuis le début de la négociation en novembre dernier, des dangers que comportait la feuille de route du gouvernement, tout en cherchant à orienter la négociation avant qu’elle ne commence.
Elle n’a cessé de convaincre qu’il fallait se dégager des exigences politiques pour répondre aux nécessaires améliorations des droits en réponses à des besoins aujourd’hui parfaitement diagnostiqués : réduire les inégalités d’accès, favoriser la qualification, les évolutions et reconversions professionnelles, mieux couvrir le territoire à l’aide d’un service public qui accompagne et forme chacun là où il vit, travaille ou recherche un emploi.
Pour la CGT, il faut aller vers plus de sécurité des personnes tout au long de leur vie et assurer la stabilité de leur contrat de travail en facilitant l’accès à une formation de qualité rémunérée sur le temps de travail. C’est ce qui a guidé la CGT dans sa volonté de développer le CIF : congé individuel de formation
Les objectifs annoncés aujourd’hui sont tout autres, à l’instar de la politique destructrice du droit du travail, c’est de nouveau un tournant libéral indéniable. Et le big bang risque bien de produire le néant !
La CGT n’est pas surprise du mépris avec lequel sont traités les acteurs sociaux, encore une fois, ce gouvernement leur dénie le droit de négocier en instaurant « un chèque formation » pour solde de tout compte rejeté par les 8 organisations syndicales et patronales autour de la table de négociation.
Il fragilise encore le monde du travail en érigeant une individualisation totale des travailleurs, désormais, seuls responsables de leur employabilité.
Il fait la part belle aux trop nombreux organismes de formation, qui ont les mains libres pour marchandiser la formation …ne serait-ce pas une nouvelle fois une promesse qui n’engage que ce qui y croient ?
Avec la CGT, il est temps de se mobiliser pour un service public de la formation professionnelle initiale et continue dès le 22 mars.
Montreuil, le 5 mars 2018